Anderlecht en justice contre des antennes émettrices

Telebruxelles.be La Commune d’Anderlecht a décidé d’aller en recours contre un permis d’environnement délivré par l’IBGE autorisant l’installation d’antennes émettrices à la rue Puccini (numéro 119), dans le quartier de Scheut. Un avocat a été désigné par la Commune. Les riverains avaient protesté énergiquement contre l’installation de ces antennes par la société Clearwire et avaient fait circuler une pétition, qui avait récolté pas moins de 180 signatures parmi les habitants des rues avoisinantes. Les citoyens s’inquiètent en priorité des effets de ces antennes sur la santé, dans ce quartier résidentiel et familial. Malgré l’opposition des habitants et un avis défavorable rendu par le Collège anderlechtois sur base du principe de précaution, l’IBGE a accordé le 12 juin dernier un permis d’environnement classe 2 pour l’installation des antennes.

Anderlecht en justice contre l’IBGE pour s’opposer à l’installation d’antennes émettrices

lameuse.be – (Belga) La commune d’Anderlecht, à l’initiative de son bourgmestre Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), a décidé d’introduire un recours auprès du Collège d’environnement contre un permis d’environnement délivré par l’IBGE et autorisant l’installation d’antennes émettrices au n°119 de la rue Puccini. Un avocat a été désigné par la commune.

Les riverains avaient protesté énergiquement contre l’installation de ces antennes par la société Clearwire et avaient fait circuler une pétition, qui avait récolté 180 signatures parmi les habitants des rues avoisinantes. Les citoyens s’inquiètent en priorité des effets de ces antennes sur la santé dans ce quartier résidentiel et familial. Malgré l’opposition des habitants et un avis défavorable rendu par le Collège anderlechtois sur base du principe de précaution, l’IBGE a accordé le 12 juin un permis d’environnement pour l’installation des antennes. Selon la commune, l’IBGE avancerait que les antennes relais émettent des ondes électromagnétiques et qu’aucune étude ne permettrait d’affirmer actuellement que celles-ci sont nocives pour la santé. Le bourgmestre d’Anderlecht se base, quant à lui, sur l’avis de l’OMS qui a reconnu les risques cancérigènes des champs électromagnétiques: « Les toits sont pris d’assaut et on remarque une grande tolérance de l’IBGE, alors que les citoyens s’inquiètent de plus en plus. Aucun des refus de la commune n’a été pris en compte par l’IBGE. Cette fois, nous avons décidé d’agir. » (MUA)

Communiqué de presse de la commune d’Anderlecht

 

 

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